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Synthèse d'étapes
REX
Co’met, le complexe géant d’Orléans
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La Métropole d’Orléans a fait le choix ambitieux de regrouper sur un même site, le long de la RN 20, au sud d’Orléans, un parc des expositions, un palais des congrès et un complexe sportif. Seront donc livrés à l’été 2022, trois sites aux fonctions distinctes mais qui pourront être connectés, selon différents scénarios de modularité et de mutualisation.
Les outils du BIM mobilisés
Par soucis d’efficacité, l’entreprise a décidé de mettre en place le BIM en amont du permis de construire (PC), si bien que les architectes ont dessiné en REVIT, avant le dépôt du PC, et que la plupart des bureaux d’études s’y sont également mis. Par ailleurs, une convention BIM a été rédigée et partagée dès la phase de développement du projet, ce qui était novateur pour l’époque. Le projet a été mené en BIM niveau 2 : chaque entreprise participante travaillait par conséquent sur sa maquette, puis toutes les maquettes étaient assemblées sur la plateforme d’échange de maquettes KROQI. Côté outils proprement dits, les acteurs ont utilisé REVIT et Tekla comme logiciels de modélisation, Navisworks et Dalux comme logiciels de visualisation et d’analyse et une mallette de réalité virtuelle, qui a permis au maître d’ouvrage, mais aussi aux constructeurs, de se projeter dans les bâtiments avant même qu’ils ne soient construits.Contraintes rencontrées et solutions apportées
La taille des maquettes a constitué un réel problème, notamment quand il a fallu convertir sous REVIT les fichiers réalisés sous Tekla, pour les lots « charpente métallique ». « Quand on sait que la charpente métallique de la salle de sport représente un poids de 800 mégas, on mesure à quel point son chargement sous REVIT est complexe », a donné pour exemple Sophie Develly. « Le poids des maquettes, notamment lié aux formes complexes de la résille, nous a contraint à en scinder certaines en différents lots, jusqu’5 », a noté Stéphane Monaco. Autre difficulté rencontrée, l’hétérogénéité de l’expertise BIM des différents participants, ce qui a entraîné quelques problèmes de respect des familles, de la convention ou encore des normes de géolocalisation. Enfin, le nombre important d’intervenants a constitué un frein.Quels bénéfices au final ?
En 2016, au démarrage du projet, le recours au BIM a fait partie des demandes du programme, ce qui n’était pas courant à l’époque. « C’était un choix fort du maître d’ouvrage, souligne Stéphane Monaco, responsable études Co’Met, Bouygues Bâtiment Centre Sud-Ouest. Nous y avons adhéré pleinement car cela nous a permis de développer des formes géométrique complexes, comme la résille à double courbure ou la charpente métallique, que nous n’aurions pas pu réaliser avec des outils classiques. » « Avec le BIM, en matière de synthèse technique, on va plus loin et plus en détail, a témoigné de son côté Sophie Develly. C’est aussi un levier d’augmentation de la valeur ajoutée, car on perd moins de temps sur des tâches invisibles, et c’est bien sûr un gage de meilleure anticipation des clashs. »Les + et les –
LES + + Synthèse technique plus poussée
du BIM pour ce projet
+ Augmentation de la valeur ajoutée
+ Meilleure visualisation par les interlocuteurs
+ Gestion des clashs LES - - Poids des maquettes, très lourds
- Différentiels de maturité entre les intervenants
- Nombre d’intervenants d’autant plus important que les délais ont obligé à multiplier les entreprises pour chaque lot
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Les acteurs du projet
Côté maîtrise d’oeuvre, les architectes Jacques Ferrier et l’agence Chaix et Morel ont été épaulés par deux agences locales, l’Atelier Poinville et Vaconsin Mazaud. En outre, le cabinet londonien Populous est intervenu sur les aspects de configuration sportive. De nombreux bureaux d’études, nationaux et locaux, ont aussi fait partie du projet : EGIS, SETEC, PEUTZ, ETAMINE, TER, ORLING, JR, ESBAT, ETE45, GT2E et BEFL. Côté entreprise, c’est Bouygues Bâtiment Centre Sud-Ouest qui réalise les travaux.15900m² de superficie pour le Parc des expositions120m€ ht de budget globalIl y avait la volonté de créer un outil le plus polyvalent possible, pour être le viable et le plus rentable possible pour la Métropole d’Orléans Stéphane MONACO, responsable études Co’Met, Bouygues Bâtiment Centre Sud-Ouest VIDÉOREX BIM Tour Orléans – 10 juin 2021 - REX 2Avec la maquette structure, nous avons utilisé différents logiciels, pour calculer les descentes de charges, évaluer les contreventements ou encore pour faire des analyses vibratoires en cas d’agitation sur les gradins de la salle de sport Julien THOMAS, chef de groupe structure, Bouygues Bâtiments Centre Sud-Ouest
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